Chargé.e de projet territoires – Mission Services Civiques

Animateur.ice des démarches et projets collaboratifs solidaires et sociaux

  • Description de l’association 

La Compagnie Générale des Autres (CGA) est une association qui favorise les coopérations interacteurs pour la solidarité. Elle contribue à renforcer les écosystèmes locaux de solidarité en reliant les acteurs de territoires fragiles. Elle créée des espaces de collaboration entre professionnels pour améliorer leurs pratiques. Enfin, elle diffuse un podcast et publications dédiés aux nouvelles pratiques de solidarité.

Pour ce faire, elle mobilise des compétences issues de l’animation, du design social, du développement local, et de la communication.

La Compagnie Générale des Autres  assure deux grandes missions : 

– Permettre les contributions et les collaborations de tous types d’acteurs pour la solidarité.

– Favoriser l’évolution des pratiques de solidarité

La CGA est engagée dans le rapprochement de tous types d’acteurs souhaitant contribuer à la solidarité comme les travailleurs sociaux et les entrepreneurs sociaux. A ce titre, elle forme les professionnel.le.s du secteur au travail social en réseau et elle anime un programme d’actions dédiées à cet enjeu. 

Description de la mission

Il s’agira principalement pour le service civique de:

  •  S’approprier nos outils d’immersion et mener des entretiens d’habitants et d’acteurs pour comprendre leurs besoins et leurs visions
  • Nous soutenir sur la mobilisation et les invitations de participants pour les différents temps forts de nos projets
  • Participer à l’organisation et à l’animation/facilitation avec nous de moments collaboratifs (temps de partage, ateliers d’émergence d’idées, temps convivial de restitution etc
  • Participer à l’analyse, la synthèse et la conception de certains livrables (d’entretiens, d’ateliers, de réunion etc)
  • Participer à la création de liens entre acteurs.ices
  • Participer à la gestion de différentes étapes des projets

Il pourra aussi être amené ponctuellement à:

  • participer à des réunions d’organisation stratégique ou opérationnelle de l’association
  • faire des actions de communication et de valorisation (des ressources locales et de nos démarches)
  • participer à la veille sur des solutions, dispositifs, acteurs existants inspirants pour les projets en cours

Nos projets à titre d’exemple:

  • A Romainville, nous menons un projet qui vise à identifier les forces et les ressources de la ville pour les amplifier, les
    valoriser et faire des liens entre elles au service des besoins sociaux du territoire. Nous avons besoin d’aide pour organiser
    et animer des temps collectifs entre habitants, associations, structures locales et mettre en valeur les forces du territoire.
  • Au nord de Bondy, nous accompagnons la ville pour créer plus de liens entre les acteurs de l’éducation, en rassemblant les
    associations, les jeunes et les familles. Au Sud de Bondy nous accompagnons des porteurs de projets locaux (circulation
    de l’information, actions de végétalisation, entraide entre habitants etc). Nous avons besoin d’aide pour participer au bon déroulé des projets, suivre les actions, faire passer les informations et maintenir de bonnes relations avec/entre les personnes.

Profil recherché

 

Intérêt pour :

  • l’économie sociale et solidaire (ESS) 
  • les enjeux de la Solidarité
  • les démarches collaboratives 
  • l’animation et le développement du territoire 
  • le design, la communication, la facilitation

Savoirs-êtres nécessaires :

  •  organisé.e, responsable, bonne gestion du temps et des projets
  • social, bonne expression orale, à l’aise en public 
  • à l’aise avec différents types d’acteurs 
  • dynamique et enthousiaste
  • bon esprit de synthèse, aisance à l’écrit

Conditions

Préparation à la mission : 

tout au long de la mission, le service civique sera acculturé et accompagné avec : 

★ des micro-formation si nécessaire à certains outils numériques 

★ la transmission et l’accompagnement à la prise en main d’outils et de méthodologie de gestion de projet ★ formation aux bases de la posture de facilitateur (co-animation d’ateliers collaboratifs) 

Lieux : 
Le service civique sera amené à se déplacer sur le terrain, à Romainville, Bondy et/ou Epinay et à travailler dans les locaux (coworking) de la Compagnie Générale des Autres situés à Paris : 24 Rue de l’Est, 75020 Paris.


Envoyer votre candidature (CV + LM) à l’adresse contact@la-cga.co 

Apprentissage ou stage, chargé.e de communication et animation

Ce stage ou apprentissage est porté par deux structures partenaires : la Compagnie Générale des Autres et GNIAC. Ce stage vous ouvre leur réseau. Vous serez amené à valoriser les actions communes des deux structures, leurs événements et projets d’intérêt général.

La Compagnie Générales des Autres et GNIAC

Association de l’Économie Sociale et Solidaire en pleine structuration, La Compagnie Générale des Autres œuvre pour une solidarité accessible à tous et toutes. A ce titre, elle expérimente des formats de rencontres sur les territoires sensibles (Quartiers Politiques de la Ville, territoires périphériques) et dans les organisations pour plus de solidarité. Elle diffuse un podcast sur les enjeux de solidarité.

GNIAC est une association créée en 2014. C’est un réseau d’acteurs locaux aux origines institutionnelles diversifiés (associations, entreprises, collectivités publiques) rassemblés autour d’un triple objectif: repérer les innovations transformatrices, favoriser l’entraide entre pairs, et informer les pouvoirs publics sur les besoins des territoires.

La CGA expérimente avec l’appui de GNIAC à Bondy son programme Rêve Général d’émergence de projets solidaires en mettant en lien les acteurs locaux (associations, entreprises, habitants, habitantes) pour répondre, ensemble, aux besoins du territoire. Elle expérimente également un programme de rapprochement entre acteurs solidaires par le biais des travailleurs sociaux et entrepreneurs sociaux.

Vous serez moteur sur la valorisation. Vous êtes intéressé.e par les démarches participatives, le développement local et la solidarité. Vous avez des compétences en communication de projets et souhaitez acquérir de nouvelles compétences durant votre stage.

Une dimension capitalisation des démarches sera aussi demandée. Vous capitaliserez ce qui se fait en facilitant la prise de recul via des fiches projets et impact ou autres dispositifs utiles.

Communication sur les projets de solidarité, de territoire et sur la vie associative – 50%

Il s’agit de valoriser les actions de la Compagnie Générale des Autres et de GNIAC sur ses canaux de communication. Vous devrez pouvoir comprendre les enjeux sociaux et politiques de nos actions qui portent sur des sujets complexes et parfois sensibles. Vous devez savoir les formuler d’une manière adéquate et être force de proposition sur les actions à valoriser. Vous avez une très bonne écriture orthographique.

  • Valorisation des projets
    • Rédaction d’articles
    • Création de supports de communication
    • Création de contenus réseaux sociaux
      • Post des supports
      • Veille sur nos sujets et animation des réseaux sociaux
      • Vidéo + Montages vidéos
      • Montages de podcasts
      • Mailings et newsletters
      • Mise à jour du site internet
    • Valorisation des équipes et partenaires
      • Valorisation de nos actions communes (articles, réseaux sociaux, …)
    • Partenariat et mise en réseaux
      • cartographie partenaires et futurs partenaires
      • identification et participation à des événements de réseautage pour positionner CGA dans son écosystème

Animation et coordination d’événements et de temps de vie associative

  • Coordination et valorisation d’événements comme :
    • Evénements autour des podcasts ou de sujets de solidarité de la CGA
    • Les plénières Gniac
  • Coordination et valorisation de temps de vie associative comme:
    • Animation de groupes d’adhérents CGA et socio analyse
    • Animation des “pik nik” Gniac
    • Animation des groupes de partage d’expériences GNIAC
  • Capitalisation et valorisation des connaissances

Il s’agit de “récolter” au fur et à mesure de nos actions, les enseignements qui en découlent ( méthodes, outils, dimension sociologique.

Il s’agira de:

  • Soutenir la construction d’un plan de capitalisation
  • Organisation d’évènements/réunions de partage des connaissances
  • Proposition de podcasts
  • Récolte des éléments de capitalisation
  • Valorisation des éléments de capitalisation

Vos compétences et appétences

Vous avez les compétences ou vous voulez apprendre :

Communication

  • Bonnes capacités rédactionnelles
  • Community Management
  • Production de contenus multimédias (podcasts, vidéos)
  • Réalisation et diffusion de supports de communication
  • Gestion de projets

Capitalisation 

  • Capacité de d’analyse et rédaction sur des enjeux sociologiques et de solidarité

Profil recherché

Niveau Master. Vous êtes dynamique, curieux.euse, créatif.ve, polyvalent.e, rigoureux.euse. Vous êtes intéressé.e par l’innovation sociale, le développement local et enjeux de l’ESS. Vous êtes sensible aux enjeux politiques liés à la solidarité. Vous n’avez pas peur du lien interpersonnel avec les autres.

Lieu et rémunération

  • Coworking solidaire, la ruche Paris
  • Rémunération selon les règles de rémunération en vigueur

Envoyer CV et lettre de motivation personnalisée à contact@la-cga.co

Une étude ethnologique inédite sur les représentations entre travailleurs sociaux et entrepreneurs sociaux

Confiée à Anne-Céline Leh, ethnologue par La Compagnie Générale des Autres, cette étude vise à mieux comprendre les représentations réciproques des entrepreneurs et travailleurs sociaux

Financée par la Fondation du Crédit Coopératif dans le cadre d’un programme d’action porté par la Compagnie Générale des Autres avec un consortium d’acteurs intéressés  par la démarche, les résultats de cette étude inédite permettent de mieux comprendre les dynamiques à l’œuvre au sein de l’écosystème de la solidarité. 

L’étude confirme de façon claire ce que nous avions identifié intuitivement: La méconnaissance existe bel et bien entre ces acteurs. Mais l’étude montre aussi que la méconnaissance prévaut au sein de chaque catégorie.  Finalement les frontières entre chacune d’elles apparaissent plus floues et poreuses. Si l’on considère que le fondement du travail en commun réside dans la connaissance mutuelle, ces méconnaissances constituent évidemment  un frein à la rencontre. 

Elles sont notamment causées par les transformations du secteur (baisse des subventions publiques, augmentation des besoins sociaux, nouveaux modes de financements et d’organisation du travail…), mais aussi par les hiérarchies sociales qui existent dans les métiers de la solidarité. Dès lors, la collaboration entre travailleurs sociaux et entrepreneurs sociaux relève davantage du “passage de relais” (ex: un travailleur social oriente une personne en fragilité vers une entreprise d’insertion) que d’un vrai travail concerté, en réseau. 

Si les entrepreneurs sociaux sont perçus comme appartenant à la catégorie médiatique et valorisée des métiers à impact, les travailleurs sociaux appartiennent, eux, à la catégorie des métiers essentiels : ils sont peu valorisés socialement, tout en étant indispensables au fonctionnement de la société. Ces hiérarchies influencent la manière dont on envisage le rapport à l’autre et peuvent devenir des obstacles à la coopération. La valeur de l’autre et de la collaboration est pourtant perçue de toute part par les enquêtés.

L’enquête a également permis de cartographier les lieux de rencontres entre ces deux catégories, qui se situent dans la formation et dans l’espace professionnel. Nous souhaitons nous servir de ces résultats comme ressources pour imaginer des modes de multiplication de ces rencontres. Plusieurs Grandes Rencontres sont envisagées en France sur l’année (lien article). N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations ou si la démarche vous intéresse. 

Travail social et ESS, une première “Grande Rencontre” à Paris et 50 idées de collaborations

La Grande Rencontre de Paris a réuni 60 travailleurs sociaux et entrepreneurs sociaux autour des pistes de coopération possibles sur les territoires.  Un événement inédit qui initie un cycle de Grandes Rencontres organisées par La Compagnie Générale des Autres et ses partenaires en région. Le compte rendu est accessible ici.

Ce 13 décembre, en partenariat avec la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS), la Fondation Crédit Coopératif, Impact France, Gniac et Ouishare, nous nous sommes réunis au Musée Social à Paris pour parler coopération sur les territoires. L’endroit, fondé en 1894, dédié à l’histoire et à l’évolution de la question sociale offrait un écrin symbolique idéal pour ce rassemblement inédit. La rencontre a d’ailleurs commencé par une présentation des lieux, et notamment de sa grande bibliothèque qui abrite la totalité des ouvrages consacrés à la question sociale depuis son apparition au 19ème siècle. 

Nous avons ensuite présenté pour la première fois, l’étude ethnologique réalisée par Anne-Céline Leh, ethnologue sur les représentations croisées de 13 entrepreneurs et travailleurs sociaux. L’étude s’articule autour de 3 axes de réflexion: Pourquoi est-il nécessaire de rapprocher travailleurs et entrepreneurs sociaux ? Quels freins compliquent ce rapprochement ? Quels leviers peuvent servir à surmonter ces obstacles ?  Les constats de cette étude inédite, commandée par la CGA et financée par la Fondation du Crédit Coopératif ont servi de socle à la réflexion collective qui a suivi.

Les intervenants de la table-ronde ont tous salué l’intérêt de cette étude de même que l’ensemble de la démarche initiée: Laurence Mari, chargée de mission valorisation des pratiques professionnelles du travail social à la DGCS a insisté sur le fait que les rapprochements sont à encourager, car ils contribuent au développement social des territoires. De son côté, Christophe Vernier, secrétaire général de la Fondation du Crédit Coopératif souligne que les coopérations ne doivent pas nécessairement se structurer autour d’objectifs communs. Jonathan Jérémiasz, de son côté, témoigne du fait qu’en créant une association pour les personnes en situation de handicap, il a longtemps été à cheval entre les deux mondes. “Une porosité existe qu’on le veuille ou non…”  Intervenante également, Marie-Jo Bernardot qui représentait le collectif GNIAC, réseau décloisonné qui promeut leur complémentarité, plaidait pour la rencontre, préalable au décloisonnement des pratiques. Enfin, Florentin Letissier, adjoint au maire de Paris, a évoqué sa proximité avec l’entrepreneuriat social qui oeuvre à plus de transversalité sur les volets emploi et réemploi.

A l’issue de la table-ronde, les participants se sont répartis autour de 6 tables afin de travailler ensemble à l’émergence de pistes pour favoriser les collaborations. Nous en avons extrait une typologie en 7 items:

  • Lieux de rencontre
  • Formation et apprentissage  
  • Communication et valorisation 
  • Dispositions légales et plaidoyer 
  • Observer et inspirer
  • Instances et outils tierces entre l’ESS et travail social
  • Mise en commun des pratiques 

A chacun de ces items correspond plusieurs initiatives déjà existantes ou à créer… Plus de 50 idées qui constituent notre feuille de route pour les années à venir… 

Parmi elles, on retrouve : 

  • Permettre la rencontre dans les lieux où peuvent se croiser les deux mondes dans une logique de tiers-lieux (centres sociaux, CCAS, Ehpad, PTCE, etc.)
    • Un type de Pôle Territorial de Coopération économique (PTCE) dédié à cette question
  • Des Centres Sociaux qui mobilisent encore davantage travailleurs sociaux et entrepreneurs sociaux autour de leur programme d’activité
  • Des formations croisées travail social et entrepreneuriat social
  • Des stages immersifs de découverte du travail social et de l’entrepreneuriat social
  • La Valorisation du travail social auprès des jeunes

Pour en savoir plus, consultez le compte-rendu ou visualisez les pistes dans l’infographie ci-dessous. Bientôt une publication pour mieux appréhender les pistes futures !

Doit-on refonder la société pour répondre aux enjeux du 21ème siècle?

ATD Quart Monde est l’invité du podcast de la Compagnie Générale des Autres. Saison, Episode 2

Pour le mouvement ATD Quart monde, il est impossible d’éradiquer la grande pauvreté sans repenser complètement notre approche et notre regard sur l’autre; la manière dont sont conçues les politiques publiques, voire renverser la vapeur de l’intelligence : apprendre et s’inspirer des personnes vulnérables aux stratégies de vie souvent ingénieuses.

Porteur d’expérimentations innovantes comme territoire zéro chômeur de longue durée ou les université populaires, le mouvement, dont les militants sont en majorité en grande précarité, parie sur des méthodes patientes qui permettent à chacun de se rencontrer, de se transformer et d’évoluer ensemble vers une nouvelle conception partagée de la société. Au final, pour recréer des liens solide; redonner du pouvoir et de la dignité à chacun; reconstruire ce que la société actuelle nous prend trop souvent : une égalité riche et réelle avec l’autre quelqu’il soit. Nous remettre à notre place et faire société ensemble, autrement.

Dans cet Isabelle Bouyer, membre de la délégation nationale d’ATD nous accueille à Montreuil. Elle nous livre la philosophie et les méthodes du mouvement et ses actions phares.

Dites nous si cela vous inspire et permet de vous aider à répondre aux défis qui sont les vôtres.