Doit-on refonder la société pour répondre aux enjeux du 21ème siècle?

ATD Quart Monde est l’invité du podcast de la Compagnie Générale des Autres. Saison, Episode 2

Pour le mouvement ATD Quart monde, il est impossible d’éradiquer la grande pauvreté sans repenser complètement notre approche et notre regard sur l’autre; la manière dont sont conçues les politiques publiques, voire renverser la vapeur de l’intelligence : apprendre et s’inspirer des personnes vulnérables aux stratégies de vie souvent ingénieuses.

Porteur d’expérimentations innovantes comme territoire zéro chômeur de longue durée ou les université populaires, le mouvement, dont les militants sont en majorité en grande précarité, parie sur des méthodes patientes qui permettent à chacun de se rencontrer, de se transformer et d’évoluer ensemble vers une nouvelle conception partagée de la société. Au final, pour recréer des liens solide; redonner du pouvoir et de la dignité à chacun; reconstruire ce que la société actuelle nous prend trop souvent : une égalité riche et réelle avec l’autre quelqu’il soit. Nous remettre à notre place et faire société ensemble, autrement.

Dans cet Isabelle Bouyer, membre de la délégation nationale d’ATD nous accueille à Montreuil. Elle nous livre la philosophie et les méthodes du mouvement et ses actions phares.

Dites nous si cela vous inspire et permet de vous aider à répondre aux défis qui sont les vôtres.

Solidarité pour tous et par tous : peut-on tous être acteur de la solidarité ?

Nous en débattrons au Ouishare fest sur en accès libre ici. Venez nombreux!

Episode 22 du Podcast de la Compagnie Générale des Autres – Solidarité pour tous et par tous, ou pour le dire autrement Peut-on tous être acteur de la solidarité ?  Un podcast réalisé avec Ouishare, réseau international. 

La crise sanitaire augmente nos fragilités et a révélé dans le même temps une grande envie d’engagement au sein de la société. 

Mais dans un pays qui garantit la solidarité avec des politiques sociales de grande ampleur et des travailleurs sociaux qui accompagnent les plus fragiles d’entre nous, quelle place laisser aux initiatives citoyennes et à toutes celles et ceux qui veulent contribuer à plus de solidarité ? 

Est-ce que solidarité pour tous et par tous, ça n’implique pas aussi de mieux travailler ensemble sur les territoires ?

On en parle avec :

  • Cyprien Avenel, sociologue à la Direction Générale de la Cohésion Sociale est un ardent défenseur des actions collectives en travail social. Il vient de publier un « Manuel de l’intervention collective pour les travailleurs sociaux : des principes à l’action en faveur du développement social »
  • Stéphane Vincent,  cofondateur de la 27e Région, un « action-tank » qui oeuvre à la fabrication de 
  • Aurélie Saladin, coordinatrice de la cooperative Co’Oppelia
  • Brigitte Mossion Barrey marié et maman de trois enfants travail au sein  de l’association participation et fraternité
  • Isabelle Bouyer, éducatrice spécialisée, membre de la délégation nationale d’ATD Quart Monde
  • Sarah Durieux, directrice de Change.org auteure du livre “Changer le monde, manuel d’activisme pour reprendre le pouvoir”
  • Jean-Marc Semoulin, directeur d’association d’insertion, animateur du PTCE des Mureaux.

Toutes les entreprises doivent-elles prendre en compte leur impact maintenant ?

Eva Sadoun et Jean Moreau, Impact France

Episode 21 du podcast de la Compagnie Générale des Autres dédié aux innovations sociétales avec le Mouvement Impact France co-présidé par Eva Sadoun et Jean Moreau. Un dialogue, une interview croisée.

https://player.acast.com/5b7da05def5c7548230b565a/episodes/ecologie-social-toutes-les-entreprises-doivent-elles-mainten?theme=default&cover=1&latest=1

Demain, peut-on rêver d’un monde ou toutes les entreprises se soucieront de leur impact écologique et social ?  

Pour les deux présidents d’Impact France la question ne se pose pas. 

Le Mouvement des entrepreneurs sociaux, ancien Mouves, devenu Impact France, rassemble des entrepreneurs dont la finalité est de répondre aux besoins sociaux et environnementaux. La mal nutrition, le décrochage scolaire ou encore une agriculture plus équitable et responsable, … ne sont que des exemples.

L’association est co-présidé par Eva sadoun et Jean Moreau. Deux entrepreneurs à impact qui ambitionnent d’ouvrir le mouvement à d’autres formes d’entreprises, dites en transition, vers une activité plus respectueuse de l’homme et de l’environnement. 

L’outil phare qu’ils proposent : un Impact-score. Un peu comme le Nutri-score, que l’on peut retrouver sur nos paquets de céréales en supermarché, il permettrait de connaitre l’impact social et environnemental de l’entreprise qui commercialise ce produit.

Il n’y a aucune raison pour laquelle une entreprise ne devrait pas partager sa valeur avec ses salariés, réduire ses écarts de rémunération, maitriser son empreinte environnementale, … Aucune raison !

Eva Sadoun

Leur objectif est ambitieux : convertir 30% du tissu économique français. Comment comptent-ils y arriver ? Quel place pour les associations moins entreprenantes mais dont la mission est tout aussi impactante ? 

Rendez-vous avec Eva et Jean pour parler un peu stratégie, ambition et de l’impact qu’ils souhaitent, eux aussi, laisser. 

Belle écoute à vous. 

Confinés mais solidaires, l’exemple de Bondy

Episode 20 du podcast de la Compagnie Générale des Autres dédié aux innovations sociétales avec des initiatives portées par des habitants, élus, associations, entreprises, acteurs sociaux. De nouvelles alliances pour surpasser ensemble cette crise.

C’est une histoire de solidarité en temps de confinement que nous allons vous raconter aujourd’hui.

Elle commence par un joli conte, narré par un animateur de Bondy et se termine par une épicerie ambulante qui distribue des pintades dans une cité.

Cette histoire se passe en Seine-Saint-Denis, sur un territoire d’Est-Ensemble où nous menons actuellement une expérimentation pour l’émergence de projets citoyens.

Les habitants, les associations n’ont pas attendus après l’état et ni même la mairie pour créér un élan de solidarité.

C’est une histoire de solidarité en temps de confinement que nous allons vous raconter aujourd’hui.

Elle commence par un joli conte, narré par un animateur de Bondy et se termine par une épicerie ambulante qui distribue des pintades dans une cité.

Cette histoire se passe en Seine-Saint-Denis, sur un territoire d’Est-Ensemble où nous menons actuellement une expérimentation pour l’émergence de projets citoyens.

https://www.facebook.com/Lacompagniegeneraledesautres/videos/298588007980872/

Une ville qui subit de plein fouet les effets de cette crise sanitaire. Mais une ville pour laquelle le confinement a également été synonyme d’un formidable élan de solidarité, de générosité et d’agilité.

Avec des initiatives portées par des habitants, élus, associations, entreprises, acteurs sociaux. Donc de nouvelles alliances pour surpasser ensemble cette crise.

Une question demeure, ces initiatives et ce nouveau microcosme de la solidarité émergent dans l’urgence est-il parti pour durer? Nous espérons et souhaitons y contribuer.

C’est dans le feu de l’action et pendant le confinement. Qu’ils se sont rendu disponibles pour répondre à nos questions au téléphone.

Merci à tous les acteurs de Bondy pour votre accueil et votre créativité. Belle écoute à vous !

Avec Mohammed Amraoui, Nadia Kajout, Fatine Ahmadouchi, Thushany Carraz, Sylvie Badoux, Lynda Seriket

Une démocratie plus ouverte peut-elle nous rendre responsables et heureux de l’être ?

Episode 19 du podcast de la Compagnie Générale des Autres dédié aux innovations sociétales avec Armel Le Coz, co-fondateur de Démocratie Ouverte, collectif d’innovation démocratique.

Nous accueillons aujourd’hui une initiative dont le nom porte une question. Démocratie ouverte. Pourquoi ouverte? Vit-on dans un système démocratique fermé, verrouillé ? Est-ce qu’on a vraiment notre mot à dire ? Porte-t-on les décisions qui concerne directement notre avenir?
Nous recevons Armel le Coz co-fondateur et coordinateur de Démocratie Ouverte, un collectif d’innovation démocratique. Il nous l’affirme : ouvrir la démocratie c’est développer un potentiel extraordinaire pour répondre à l’inertie. L’inertie face au péril climatique ou la grande exclusion ou encore le manque de lien.

Ce serait donc une manière de répondre collectivement à ces grands enjeux. D’en être porteur, d’en être conscient sans attendre que d’autres le fasse à notre place.

Pour réussir à être co-responsables il faut réussir à un mettre en place un modèle où s’engager pour l’intérêt général est « normal » et fait partie de notre quotidien.

Ce podcast s’écoute en deux parties : pourquoi renouveler la démocratie puis comment le faire.

Bonne écoute !

EP.19 – Une démocratie plus ouverte peut-elle nous rendre responsables et heureux de l’être ?

Armel Le Coz co-fondateur et coordinateur de Démocratie Ouverte nous a fait le plaisir de cet épisode du #podcast de la Compagnie. Merci à lui. Première partie de cet épisode. ici https://lacompagniegeneraledesautres.co/index.php/2020/02/18/une-democratie-plus-ouverte-peut-elle-nous-rendre-responsables-et-heureux-de-letre/ Démocratie ouverte. Mais pourquoi ouverte? Vit-on dans un système démocratique fermé, verrouillé ? Est-ce qu’on a vraiment notre mot à dire ? Porte-t-on les décisions qui concerne directement notre avenir? Nous recevons Armel le Coz co-fondateur et coordinateur de Démocratie Ouverte, un collectif d’innovation démocratique. Il nous l'affirme : ouvrir la démocratie c’est développer un potentiel extraordinaire pour répondre à l’inertie. L’inertie face au péril climatique ou la grande exclusion ou encore le manque de lien.Ce serait donc une manière de répondre collectivement à ces grands enjeux. D’en être porteur, d’en être conscient sans attendre que d’autres le fasse à notre place.

Publiée par La Compagnie Générale des Autres sur Lundi 17 février 2020

Pourquoi est-il urgent de se rencontrer ?

Kevin - Andre - Compagnie Générale des Autres

Episode 18 du podcast de la Compagnie Générale des Autres dédié aux innovations sociétales avec Kevin André de Kawaa, une entreprise sociale dédiée à la rencontre numérique et dans le réel. 

Dans un monde supermondialisé et hyperconnecté, pourquoi est-il si urgent de se rencontrer?

Pour Kevin André, Docteur en Philosophie, co-président de Démocratie Ouverte et entrepreneur, les réseaux sociaux nous renvoient à des représentations d’autrui idéalisées et nous enferment dans des îlots sociologiques et culturels qui nous éloignent les uns des autres.

Pour lui, oser la rencontre, c’est aussi avoir le courage de dévoiler une part de vulnérabilité nécessaire au vivre-ensemble. C’est pour cela qu’il a fondé Kawaa une entreprise protéiforme dédiée toute entière à la création de liens entre les gens. 

Un échange lumineux en compagnie de Kevin André, entrepreneur philosophe et philanthrope.

EP. 18 – Pourquoi est-il urgent de se rencontrer ? Kevin Andre – Kawaa

[Podcast] Ce mois-ci nous allons à la rencontre de Kévin André fondateur de Kawaa et co-président de Démocratie Ouverte. Face aux enjeux du 21ème siècle, n’est-il pas urgent de nous rencontrer, organisations, citoyens, territoires pour relever collectivement les défis qui sont les nôtres ? Pour cet épisode, nous nous sommes donnés rendez-vous aux Halles Civiques, un lieu dédié aux acteurs la co-construction des politiques publiques et à la revitalisation de la démocratie. Autour d’un café et sans plus attendre, Nous vous souhaitons une belle rencontre.

Publiée par La Compagnie Générale des Autres sur Jeudi 12 décembre 2019

Quartiers, l’entrepreneuriat est-il une vraie chance ?

Jacques Attali Compagnie Générale des Autres

Avec Jacques Attali à la Maison des Canaux

Plus qu’ailleurs, doit-on créer les conditions de sa réussite quand on habite un quartier populaire ? 

Excentrés, paupérisés, peu équipés : peut-on affirmer que les quartiers populaires empêchent de fait leurs habitants de réussir ? L’entrepreneuriat est-il alors une chance ? Un moyen d’ouvrir de nouveaux horizons. Libérateur pour ceux qui en ont la force, créateur d’emplois pour les autres. 

Paradoxalement, la réalité des quartiers parait prometteuse. Les acteurs de terrain que vous allez entendre parlent de richesses culturelles, de personnes tournées vers l’international, d’énergie et de talent. Il faut alors faire grandir des entrepreneurs sur des territoires peu connectés aux incubateurs, aux Business angels, aux réseaux concentrés dans les grandes villes.

C’est ce que s’efforcent de faire nos intervenants : Ninon Duval-Farre, directrice de Bond’innov, un incubateur à Bondy, Moussa Camara, des déterminés, une association qui créée des liens et les conditions de l’entrepreneuriat dans les quartiers, Michel Coster, co-fondateur d’entrepreneurs dans la ville, un programme d’aide à la création d’entreprise et bien sur Jacques Attali, qu’on ne présente plus mais au cas où : économiste et Président de Positive Planet, qui créé les conditions de l’autonomie auprès des populations vulnérables. 

Pour cet épisode nous vous proposons d’entendre un débat organisé par Les Canaux, Maison des économie solidaires et innovante à Paris, en lien avec l’ONG Positive Planet, présenté par la Compagnie Génerale des Autres et animé par Sébastien Poulet Goffard, journaliste de l’ESS et compagnon de route de la Compagnie.

Veuillez nous excuser par avance pour le son des micro sans fils qui saute de temps en temps. Et pour avoir du couper les questions du public. Ce sera surement le prétexte d’organiser un futur apéro podcast pour poursuivre les échanges avec vous. 

Quartiers, l'entrepreneuriat est-il une vraie chance ? Avec Jacques Attali

Nous avons eu le plaisir d'animer aux Les Canaux, Maison des économies solidaires et innovantes, un débat organisé avec Positive Planet et la présence de Jacques Attali sur l'entrepreneuriat dans les quartiers. A écouter ici : http://bit.ly/2GEcnQd Excentrés, paupérisés, peu équipés : peut-on affirmer que les quartiers populaires empêchent de fait leurs habitants de réussir ? L’entrepreneuriat est-il alors une chance ? Un moyen d’ouvrir de nouveaux horizons … La réalité des quartiers parait prometteuse. Les acteurs de terrain que vous allez entendre parlent de richesses culturelles, de personnes tournées vers l’international, d’énergie et de talent. Ce dont témoignent Ninon Duval de l'incubateur Bond'innov, Moussa Camara, de l'association Les Déterminés, Michel Coster de Sport dans la Ville. Quartier libre à l’entrepreneuriat. Parce qu’on ne plante pas ses racines dans le béton et le terreau parait en plutôt fertile dans les quartiers.

Publiée par La Compagnie Générale des Autres sur Jeudi 21 février 2019

Allez, quartier libre à l’entrepreneuriat. Parce qu’on ne plante pas ses racines dans le béton, mais le terreau y parait en réalité plutôt fertile. 

Bonne écoute à vous. 

Innover pour l'Algérie, le rêve d'une nouvelle génération ?

Episode 17 du podcast de la Compagnie Générale des Autres dédié aux innovations sociétales. Avec Mériem Benslama, co-fondatrice de l’Algerian Center for Social Entrepreneurship.

« Une ile de vie » en arabe ancien. C’est l’une des hypothèses des origines du nom de l’Algérie qui désigne par la même occasion, une terre particulièrement fertile. Mais l’est-elle aussi pour l’initiative solidaire ? 

C’est un pays historiquement solidaire, avec “la touiza”, un système de solidarité ancestral dans les villages. Un pays-continent avec des milliers de kilomètres de côtes, de terres cultivables, de personnes généreuses, que nous allons survoler aujourd’hui. 

Un pays au potentiel énorme, mais qui reste un potentiel…

Comment expliquer qu’il est si difficile pour une initiative qu’elle soit solidaire ou non de pousser, de grandir et de s’élever? 

Pour aborder cette question, je suis passé voir Meriem Benslama, à Alger. Elle dirige le Centre Algérien pour l’Entrepreneuriat Social, l’ACSE. Un lieu qui symbolise et concrétise les envies d’une jeunesse qui trépigne de pouvoir faire, de s’accomplir, d’être utile à son pays. 

Dans un contexte particulier de Hirak, un grand mouvement social qui ne faiblit pas; ensemble nous essayons de comprendre comment l’entrepreneuriat social peut être utile à l’Algérie. Si entreprendre tout court n’est pas déjà une forme de défi et dans quelle mesure est-ce que la jeunesse aurait envie de s’emparer de ces sujets.

L’entrepreneuriat social est plus qu’utile, c’est une voie d’avenir en Algérie !

Il m’a paru opportun de profiter de mon passage en Algérie pour une mission de plaidoyer autour de l’économie sociale et solidaire pour réaliser ce podcast et tenter de mieux comprendre sa réalité sociale et culturelle. Un pays qui est aussi le berceau de mes origines kabyles. 

C’est donc pour le coup un vrai voyage dans un pays aussi généreux, doux et accueillant qu’intriguant. Une ile-de-vie fertile, tout du moins, pour notre curiosité et – je l’espère – des liens plus forts et apaisés de part et d’autres de la Méditerranée.

Innover pour l'Algérie, le rêve d'une nouvelle génération ?​ Meriem Benslama​

« Une ile de vie » en arabe ancien. C’est l’une des hypothèses des origines du nom de l’Algérie qui désigne par la même une occasion une terre particulièrement fertile. Mais l’est-elle aussi pour l’initiative solidaire ? Nous sommes passé voir Meriem Benslama, à Alger. Elle dirige The Algerian Center for Social Entrepreneurship Un lieu qui symbolise et concrétise les envies d’une jeunesse qui trépigne de pouvoir faire, de s’accomplir, d’être utile à son pays. Bonne écoute ici : http://bit.ly/2lA2YjP

Publiée par La Compagnie Générale des Autres sur Mercredi 25 septembre 2019

Le vivre ensemble c'est fini ?

Episode #15 du podcast de la Compagnie Générale des Autres dédié aux innovations sociétales avec Tarik Ghezali, fondateur du Think Tank La Fabrique du Nous. 

Peut-on recréer du NOUS? Un récit partagé, un idéal qui nous permettra de nous regarder, les uns les autres, de vivre moins isolés et de fabriquer progressivement autre chose qu’une Europe de la défiance, une France de la colère ? 

Pour Tarik Ghezali, c’est urgent. Il lance la Fabrique du Nous, un Think Tank pour le vivre ensemble. Auquel on accorde plus tellement de crédit aujourd’hui. 

De multiples fractures : sociale, territoriale, culturelle, générationnelle mais également narrative s’aggravent. Quelles sont les pistes pour ressouder les liens? 

Réécrire avec tout le monde, une histoire – des récits – où chacun peut se projeter dans quelque chose qui le dépasse et partage avec les autres

Tarik nous propose une belle image pour commencer à y songer. Celle d’une nuée d’oiseau. Voler collectivement naturellement, sans collision avec chacun son indépendance. Au delà de la poésie, peut-être est-ce un moyen efficace d’aller ensemble quelque part ? 

Rencontre avec un oiseau inspirant qui nous propose de construire un nouveau récit.

Ep. 15 – Le vivre ensemble c'est fini ? La Fabrique du Nous – Tarik Ghezali

Peut-on recréer du NOUS? Un nouveau récit et un idéal partagés qui nous permettront de nous regarder les uns les autres, de vivre moins isolés et de fabriquer progressivement autre chose qu’une Europe de la défiance, une France de la colère ? http://bit.ly/2IkpnsF Dans le nouvel épisode du #podcast de La Compagnie Générale des Autres, Tarik Ghezali nous fait l'honneur de partager sa vision du vivre ensemble et des pistes d'actions pour ne plus "vivre séparés".

Publiée par La Compagnie Générale des Autres sur Mercredi 5 juin 2019

Quand les Gilets jaunes rencontrent l’Economie Sociale et Solidaire

Episode 14 du podcast de la Compagnie Générale des Autres dédié aux solidarités avec à la rencontre du Mouvement des Gilets jaunes. l’Economie Sociale et Solidaire et les initiatives citoyennes peuvent-elles constituer une réponse ?

L’économie sociale et solidaire est elle une réponse aux revendications et au maux exprimés par les gilets jaunes? Pourrait-on canaliser cette colère au profit d’une solidarité plus forte? 

Le mouvement des Gilets jaunes est le plus long de l’histoire d’une France. Il accompagne un besoin vital de lien social, de démocratie et de dignité. 

Certains acteurs de la solidarité qui y ont trouvé un certain écho ont pu réagir via des tribunes ou éditos. Des préoccupations communes comme la répartition équitable des richesses, le renouveau démocratique, une meilleure protection des personnes en fragilité ou encore la protection de la bio diversité. Ils proposent des solutions locales, là où d’autres pointent légitimement l’étendue des problèmes. Une rencontre entre les deux pourrait-elle être fertile? 

Nous sommes suis allé à la rencontre des gilets jaunes pour tenter de mieux comprendre ce qui les anime. Mais aussi à la rencontre d’acteurs de la solidarité qui ont réagi et pris position. Vous entendrez Valérie, Alain, Rémi, gilets jaunes très actifs et Tarik Ghezali, Eva Sadoune, Hugues Sibille, acteurs de l’ESS très engagés. 

Nous finirons par entendre Priscilla Ludowski, l’une des figures du mouvement pour savoir ce que pourrait donner cet élan demain. 

Peut-être allons-nous vers des initiatives porteuses de lien, de solidarité et d’équité ? 

Bonne balade, en pays des gilets jaunes.