Quartiers, l’entrepreneuriat est-il une vraie chance ?

Jacques Attali Compagnie Générale des Autres

Avec Jacques Attali à la Maison des Canaux

Plus qu’ailleurs, doit-on créer les conditions de sa réussite quand on habite un quartier populaire ? 

Excentrés, paupérisés, peu équipés : peut-on affirmer que les quartiers populaires empêchent de fait leurs habitants de réussir ? L’entrepreneuriat est-il alors une chance ? Un moyen d’ouvrir de nouveaux horizons. Libérateur pour ceux qui en ont la force, créateur d’emplois pour les autres. 

Paradoxalement, la réalité des quartiers parait prometteuse. Les acteurs de terrain que vous allez entendre parlent de richesses culturelles, de personnes tournées vers l’international, d’énergie et de talent. Il faut alors faire grandir des entrepreneurs sur des territoires peu connectés aux incubateurs, aux Business angels, aux réseaux concentrés dans les grandes villes.

C’est ce que s’efforcent de faire nos intervenants : Ninon Duval-Farre, directrice de Bond’innov, un incubateur à Bondy, Moussa Camara, des déterminés, une association qui créée des liens et les conditions de l’entrepreneuriat dans les quartiers, Michel Coster, co-fondateur d’entrepreneurs dans la ville, un programme d’aide à la création d’entreprise et bien sur Jacques Attali, qu’on ne présente plus mais au cas où : économiste et Président de Positive Planet, qui créé les conditions de l’autonomie auprès des populations vulnérables. 

Pour cet épisode nous vous proposons d’entendre un débat organisé par Les Canaux, Maison des économie solidaires et innovante à Paris, en lien avec l’ONG Positive Planet, présenté par la Compagnie Génerale des Autres et animé par Sébastien Poulet Goffard, journaliste de l’ESS et compagnon de route de la Compagnie.

Veuillez nous excuser par avance pour le son des micro sans fils qui saute de temps en temps. Et pour avoir du couper les questions du public. Ce sera surement le prétexte d’organiser un futur apéro podcast pour poursuivre les échanges avec vous. 

https://www.facebook.com/Lacompagniegeneraledesautres/videos/307861119873503/

Allez, quartier libre à l’entrepreneuriat. Parce qu’on ne plante pas ses racines dans le béton, mais le terreau y parait en réalité plutôt fertile. 

Bonne écoute à vous. 

Les entreprises doivent-elles maintenant toutes s'engager ?

Episode #12 du podcast de la Compagnie Générale des Autres dédié aux innovations sociétales avec Elizabeth Laville, fondatrice d’Utopies, cabinet de conseil en Développement Durable.

Petites ou grandes, les entreprises sont les forces les plus puissantes aujourd’hui. Certaines génèrent plus de Chiffre d’Affaires que le PIB de plusieurs états réunis. 

Elles sont un acteur public et politique. Elles font du lobbying, influencent nos lois, nos choix quotidiens, prélèvent les ressources, génèrent des pollutions, créent ou détruisent des emplois.

Elles ont, de fait, un grand pouvoir et donc une grande responsabilité. 

Au début des années 90 Elisabeth Laville a l’intuition que les entreprises doivent prendre en compte les enjeux du développement durable dans leur stratégie. On la prend pour une douce rêveuse… par réaction et provocation elle nomme son cabinet de conseil Utopies. « Un horizon impossible à atteindre mais qui fait avancer ». 

Si l’entreprise est la forme la plus puissante de nos sociétés moderne, la question n’est plus de savoir si elle est responsable – elle l’est – mais comment elle l’assume ….

30 ans plus tard, les consommateurs attendent massivement des entreprises qu’elles s’engagent et la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est de plus plus évoquée. 

Est-ce pour autant une utopie qui se réalise ? Entretien avec une entrepreneuse visionnaire pour qui entreprise et responsabilité ne peuvent se dissocier.

https://www.facebook.com/Lacompagniegeneraledesautres/videos/472394576633094/

Le monde – « Entrepreneurs et travailleurs sociaux, rencontrez-vous ! »

Pour le lancement d’un programme de rapprochement entre travailleurs sociaux et entrepreneurs sociaux au bénéfices des plus fragiles, la Compagnie Générale des Autres, sous la plume de Sébastien Poulet-Goffard publie dans le monde une tribune appelant au nécessaire rapprochement. 

"Les espaces de rencontres et de dialogues entre nouveaux venus dans le champ de la solidarité et travailleurs sociaux n’existent pas. Il y a pourtant un besoin urgent, et un risque de voir le fossé culturel se creuser entre celles et ceux qui, à la lumière, créent et mettent en œuvre de nouvelles réponses aux problématiques sociales, et celles et ceux qui, humblement, dans l’ombre du mandat de leurs institutions, sont les agents des politiques sociales de la République. Travailleurs sociaux et entrepreneurs sociaux, prenez le temps de la rencontre, du dialogue et de l’analyse partagée. Il n’y a rien à perdre à tenter l’aventure, alors qu’assurément, les territoires et les publics fragilisés ont beaucoup à y gagner."